Agenda 21 – Quand l’ESSEC fait son miel

Publié le 15 juin 2017

L'ESSEC s’est associée au nouveau Plan Climat – Agenda 21 (2017-2022) de l’agglomération à travers différentes actions pour la préservation de l’environnement, dont une assez inattendue autour de la préservation des abeilles… Suivez le guide.

Sandrine Plançon et Elisabeth Forget, responsables du programme de mise en oeuvre d'un rucher à l'ESSEC.

Il faut traverser de nombreux couloirs et monter quelques escaliers pour arriver sur le toit du Galion, l’un des bâtiments du campus de l’ESSEC. Là, se trouvent, disposées en éventail, une dizaine de ruches en pleine effervescence. Cet élevage fait partie du programme « biodiversité » mené par l’établissement dans le cadre de ses actions « développement durable et responsabilité sociétale » (DD&RS).

Adopt a bee, be api

« Tout commence en 2012-2013, explique Sandrine Plançon, chargée des projets DD&RS environnement et biodiversité de l’établissement. Une ruche est installée sur le toit de l’établissement. Elle est gérée par un apiculteur de Nesles-la-Vallée. L’année suivante, une seconde ruche voit le jour. En 2015, on en compte déjà huit. Le projet connait un tournant avec la mise en place du programme “Adopt a bee, be api !”, qui permet à des salariés, des professeurs, mais aussi des étudiants de se regrouper pour acheter ensemble des ruches et ainsi créer le rucher ESSEC. »

10 ruches sur le toit de l’ESSEC

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En 2017, une association est même créée pour suivre et pérenniser ce programme. L’ESSEC offre aux membres de l’association une formation aux bons gestes pour gérer les ruches. Ce savoir-faire est dispensé par un apiculteur, au rythme des saisons. Et ça marche ! Aujourd’hui, le rucher ESSEC compte 10 ruches, le plus souvent entretenues et customisées par les étudiants/propriétaires eux-mêmes. Chaque année, plusieurs kilogrammes de miel font le bonheur des apprentis apiculteurs. Il s’agit d’un miel d’acacia, de châtaigniers et même de toutes fleurs, puisque les abeilles butinent jusqu’à 3 ou 4 km autour de l’éole. Heureusement pour elles, les espaces verts de l’agglomération sont entretenus sans produits phytosanitaires depuis de nombreuses années !

Participer à la sauvegarde des abeilles

L’abeille est un animal qui dégage un vrai capital de sympathie. Elle est le symbole de la biodiversité et d’une alimentation bonne pour la santé. Installer des ruches a au moins le mérite de sensibiliser les personnels de l’ESSEC, professeurs et étudiants, à la disparition des abeilles, à la fragilité de notre biodiversité et à notre impact sur l’environnement. « Mettre des ruches en villes, c’est participer directement à la sauvegarde des abeilles, observe Sandrine Plançon, devenue depuis peu présidente de l’association “Adopt a bee, be api”. C’est peut-être naïf mais nous essayons de participer à l’éveil ou la prise de conscience que l’être humain ne peut pas continuer à vivre ou consommer comme s’il était seul sur terre, sans penser à transmettre et respecter ce qui l’entoure et ce qui lui est donné par la nature. »

L'ESSEC est partenaire du plan climat - Agenda 21 de l'Agglo !

C’est fait ! Le projet d’un nouveau Plan Climat – Agenda 21 pour Cergy-Pontoise sur la période 2017-2022 a été adopté par la Communauté d’agglomération lors du Conseil du 28 mars dernier. Ce Plan répond aux obligations et enjeux nationaux et régionaux, fixés par la Loi de transition énergétique et le Schéma régional du Climat, de l’Air et de l’Energie (SCRAE). Il se compose de 96 actions innovantes dont 60 % seront directement opérationnelles à court ou moyen terme. Enfin il faut souligner sa dimension partenariale, puisqu’élaboré avec 50 acteurs locaux : associations, collectivités, entreprises, institutions, et acteurs de l’enseignement supérieur dont l’ESSEC… Voir notre article « 13 comme une » du 11 avril dernier.